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Rétablir l’équilibre entre droits et devoirs et lutter contre les dérives de l’assistanat.

Nous sommes fiers de notre système social qui permet de ne pas laisser sur le bord de la route ceux que la vie n’a pas épargnés, mais cette solidarité n’est juste que si elle fondée sur un équilibre entre les droits et les devoirs. Il est injuste et inefficace de concentrer toutes les aides publiques sur ceux qui ne travaillent pas : le retour à l’emploi doit payer.
 
Le système de protection sociale français est devenu tellement complexe qu’il est la proie de tous les abus et de toutes les dérives. Et comment se satisfaire d’un système qui se contente de verser un chèque à des allocataires et qui, d’une certaine manière, achète leur silence sans les aider à repartir de l’avant ?
 
Nous proposons de fusionner les allocations dans une aide unique plafonnée à 75% du SMIC. Avec l’ensemble des « droits connexes » (tarifs sociaux pour les factures d’eau ou d’électricité, aides au transport, aides pour les crèches ou la restauration scolaire, exonération de redevance télévision, bons de vacances, tickets loisirs), sans compter tous les frais nouveaux que peut susciter la reprise d’un emploi, il arrive que le retour au travail ne paie pas. C’est absurde et injuste.
 
Il faut également exiger 5 à 7 heures de travail d’intérêt général par semaine en contrepartie de tout RSA. Les missions peuvent être assez diverses : s’occuper des sorties d’école, contribuer à l’entretien des espaces verts ou des rivières, veiller sur les personnes âgées, mais aussi faire de l’accueil en mairie, ou du soutien scolaire après l’école en fonction de la qualification de chacun.
 
Nous devons remettre l’accent sur l’activité, sur le A de RSA, car nous gagnerons tous à retrouver un équilibre entre droits et devoirs.
 


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