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Promouvoir la liberté d’entreprendre et mettre fin au matraquage fiscal et réglementaire.

Nous proposons de construire un nouveau modèle économique pour notre pays : celui de l’audace plutôt que celui de la bureaucratie, celui qui investit dans l’avenir plutôt que celui qui étouffe sous les impôts, celui du dialogue social plutôt que celui des blocages syndicaux, celui des initiatives individuelles plutôt que celui des circulaires technocratiques.
 
Nous voulons libérer l’activité de tous les secteurs qui ont été bloqués par le matraquage réglementaire et fiscal : l’agriculture, l’industrie, les services, la construction. Nous devons améliorer tous les facteurs de production, du travail à l’innovation en passant par le financement. Plus de confiance pour ceux qui font tourner les moteurs de l’économie française et moins de normes, moins de taxes et moins de procédures administratives.
 
Nous souhaitons mettre fin aux trente-cinq heures comme durée unique du travail et offrir la liberté de négocier le temps de travail dans chaque entreprise, à la condition de rémunérer le temps de travail supplémentaire et d’obtenir l’accord des salariés.
 
Nous voulons baisser massivement les charges qui pèsent sur le coût du travail et sur la feuille de paye des Français, et relancer la participation avec une priorité pour les salariés des petites entreprises. Ce sont nos PME qui souffrent le plus d’une fiscalité excessive et de normes tatillonnes. Nous devons assouplir les seuils sociaux qui les empêchent de croître et mettre fin à l’inégalité devant l’impôt entre petites et grandes entreprises. Les PME qui n’ont pas les ressources pour recourir à l’optimisation fiscale sont trop souvent étouffées par le matraquage fiscal.
 
Notre politique de formation professionnelle doit être intégralement réorientée vers le retour à l’emploi et la mobilité dans l’emploi. Ne pas être enfermé dans un poste, pouvoir se reconvertir, progresser dans les responsabilités, créer sa propre entreprise : voilà autant d’atouts qui doivent enrichir notre vision de ce que le travail peut apporter dans un parcours personnel.
 
Nous souhaitons généraliser l’apprentissage et concentrer nos efforts pour favoriser l’insertion des jeunes sur le marché du travail. En Allemagne, il y a trois fois plus de jeunes formés en alternance qu’en France et trois fois moins de chômage chez les jeunes. Cela n’est pas sans lien. Le développement de l’alternance est indispensable tant par l’alignement du statut des apprentis sur celui des étudiants que par l’augmentation du quota d’apprentissage dans les grandes entreprises. Les recettes de la taxe d’apprentissage doivent intégralement financer l’apprentissage. La mobilité géographique doit aussi être accélérée par un Erasmus des apprentis.
 
Nous voulons aussi créer un statut de travailleur indépendant, développer le statut d’auto-entrepreneur, et miser enfin sur les technologies pour faire de la France un champion mondial de l’innovation. Promouvoir la liberté d’entreprendre et faire confiance à l’énergie des Français, c’est le meilleur moyen de reconstruire ensemble une France qui soit une puissance gagnante dans la compétition internationale.


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